La
sensation de vivre ici sous les arbres est très forte. L'ambiance
particulière très liée au filtrage de la lumière et des bruits à
travers la masse végétale et à la pente régulière du terrain, renvoie
à une échelle du bâti dans laquelle l'horizontale domine. L'espace
semblant ne pas être compté, les aménagements extérieurs sont
nombreux, complétant et valorisant le bâti existant. La recherche d'un
équilibre qui renvoi à la lisibilité du plan et des deux compagnies.
Répartis sur trois bâtiments, les questions de la recherche d'un
équilibre architectural et de la cohérence fonctionnelle se posaient
comme un des enjeux prioritaire du projet, renvoyant à la lisibilité du
plan et à la pertinence de l'insertion. Les trois bâtiments sont donc
implantés sur une même ligne, parallèlement aux courbes de niveaux, de
manière à mettre les deux compagnies dans les mêmes conditions d'accès
et de fonctionnement. Pour chaque bâtiments, deux niveaux sont posés sur
un soubassement, une sorte de trait d'union reliant les éléments entre
eux. C'est ici une architecture de murs qui étirent les volumes,
génèrent des plates-formes, créent des épaisseurs et règlent les
encastrements.
Concours
: Novembre 1999
Surf
HO : 4 600 m2
M.O
: MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR
BET
:
BETEREM
Coût
: 490 000 € HT