Reprenant
l’impact visuel limité des bâtiments existants avant démolition, le
parking s’organise sur quatre niveaux identiques qui s’inscrivent sans
contraintes d’urbanisme strictement dans la hauteur des héberges
périphériques existantes en " remplissant "
totalement la parcelle. Cette disposition garantie le respect des
contraintes d’urbanisme. Outre les simplifications fonctionnelles
évidentes et les conséquences économiques qu’elle induit, elle n’exclut
pas des qualités architecturales. Elle permet enfin de créer les 430
places demandées au programme de façon simple et fonctionnelle. La
couverture qui s’offre à la vue des riverains dominant la toiture et
des utilisateurs du parking rejoignant le bâtiment des friches est une
vaste dalle paysagée : un tramage organise une juxtaposition de
revêtements minéraux (graviers de couleurs et protection par caillebotis
) qui " dessine " cette surface . Un édicule escalier
émerge comme un signal de cette toiture. Recouvert de maille métallique
jouant avec la lumière, cet escalier émerge sous la forme d’un
édicule aux allures de " lingot aux façades dorées" qui
se dresse au-dessus de la dalle supérieure scintillant de toutes les
" balises colorées " qui ponctuent le quadrillage du
découpage des différents revêtements.
Concours
: Janvier 2002
Surf.
HO : 4 100 m2
M.O
: Ville de Marseille
BET
: DENCO
Coût
: 4 300 000 € HT
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